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28.08.2017

UN ETE SOUS LE SIGNE DES GRANDS SILURES LYONNAIS

C’est en ce début du mois d’août que nous décidons de nous pencher sur les silures de la région lyonnaise.
La température extérieure est caniculaire, l’eau avoisine les 26°, ce qui a pour conséquence le peu d’activité des silures. Nous prenons la décision de commencer nos parties de pêche très tôt. Nous prenons la route à quatre heures trente du matin en direction de la mise à l’eau.
Une bonne heure et demie nous sépare de notre terrain de jeu. C’est alors que je m’aperçois à mon arrivée que les vifs ont beaucoup de mal à survivre à des températures aussi élevées.
Nous nous empressons de mettre les embarcations à l’eau. Au bout d’une trentaine de minutes de navigation, la pêche peut enfin commencer. Les montages sont rapidement mis en place.
Pour les techniques, nous avons essentiellement misé sur la pêche au Fireball et au mort manié. Les cannes que nous avons utilisées pour ces techniques étaient : la Verticale LS2 et la Verticalemania  J/C.
Les moulinets étaient Les Battle Cat Spin FD 750.
La tresse utilisée était la Battle Cat Line Spinning en 45 kg.
Pour les Fireball, notre choix s’est porté sur la Cat Vario Firelball Head, d’une solidité à toute épreuve.
Concernant la monture mort manié, nous avons opté pour la Cat Dead Bait Rig qui nous a permis de réaliser de très bonnes pêches lors de journées où les poissons étaient peu actifs.
La pêche peut alors commencer.
Je décide de remonter au sommet du bief sur lequel je me trouve où les courants sont beaucoup plus soutenus, ce qui a pour cause d’enrichir l’eau en oxygène. Après mures réflexions, le choix des vifs va de paire. Mon ami Jordan avait réussi pour l’occasion à prendre quelques beaux chevaines et hotus.
Nous nous empressons d’installer les vifs sur les montages. Une quinzaine de minutes s’écoule lorsque mon camarade prend la première touche. Le combat est rude, mais avec matériel très adapté à ce genre de situation, le poisson ne mettra pas longtemps à faire surface. C’est un superbe spécimen de 2,30 m qui vient prendre la pose derrière nos objectifs.  
A la suite de cette belle séance photo, nous changeons de poste.  Les vifs sont à nouveau mis à l’eau ; Les profondeurs sont moins importantes que le poste précédent (environ entre 5 et 7 mètres).
Nous dérivons à proximité des berges où sont rassemblés beaucoup de chevaines quand soudain, je prends une touche. Le poisson relâche. Assez déçu, je décide de laisser dériver mon vif et se dernier s’en ressaisi. Le combat dans des eaux si peu profondes est violent. C’est alors que mon ami Jérôme me vient en aide en pilotant le moteur électrique pour éviter que le poisson aille se réfugier dans les souches qui gisent à cet endroit. C’est au bout d’une bonne dizaine de minutes que le poisson se rend. C’est un magnifique spécimen de 2,32 m qui vient compléter notre beau début de matinée. Nous nous remettons en pêche et un second poisson de 2,10 m viendra clore notre belle partie de pêche. Il est maintenant 11 heures et la chaleur commence à devenir pesante. Nous décidons de rentrer.

Cette matinée restera gravée dans nos souvenirs.
Cédric Rinaudo