30.04.2013
YELLOW ZOMBIE une bouillette à réveiller les morts
J’ai enfin pu me dégager un peu de temps pour me consacrer sérieusement à la pêche de la carpe.
C’est donc sous une pluie torrentielle que j’arrive sur une gravière d’une dizaine d’hectares pour y pêcher pendant deux nuits .En plus de la pluie, des fortes rafales de vent ne me facilitent pas l’installation de mon campement.
Je gonfle le zod et la pschhhhhhhh une visse plantée dans un de mes boudins.
Je rafistole le tout tant bien que mal avec de la colle cyano, un bout de chambre à air.
Du vrai bricolage mais au bout d’ une heure le tout semble tenir.
C’est donc juste avant la nuit que j’arrive a enfin placer mes cannes sur quelques spots qui me paraissent prometteur, mais l’eau est encore froide, à peine un peu plus de 10°C.
C’est une gravière assez profonde avec environ 8 m de profondeur sur une grande partie du lac.
J’opte pour une pêche à la bouillette et décide d’écher tous mes montages à la YELLOW ZOMBIE,
une des nouvelles bouillettes de la gamme RADICAL.
Une bouillette fruitée à base d’ananas de couleur jaune vif, essentiellement composé d’ingrédients naturels avec une granulométrie assez grossière qui diffuse très rapidement l’ensemble de ces attractants. L’appât idéal pour les conditions actuelles.
J’amorce avec une dizaine de billes par montage c’est tout.
C’est complètement trempé que je retourne à mon parapluie. Il est 20h, je décide de me faire rapidement à manger et de me coucher.
C’est assez confient que je m’endors car l’expérience me fait dire que les sessions qui débutent d’une manière catastrophique ce terminent en général sous forme de succès halieutique.
Ca ne loupe pas, il est 23h une de mes cannes en bordure a 130 m émet quelques bips.
Touche retour, je ferre, piqué! Je monte sur le zod. Le combat s’annonce assez facile, ça semble être un petit poisson assez léthargique, vu le froid c’est bien possible mais arrivé sous le bateau ce n’est pas la même. Je sens une masse qui refuse de monter en surface, c’est là que le fish décide de sonder en force et retourner vers les abysses. A ce moment je sais que ce n’est pas une petite carpe que j’ai au bout de la ligne.
Les « stiff stick » plient à chaque fois que le poisson me met un rush, un régal! Etant en pleine eau sans obstacle je décide de laisser le poisson se fatiguer. Celui-ci finit finalement par glisser dans l‘épuisette et un rapide coup de frontale me le confirme : Yes, c’est bien une Big!
Le lendemain matin même le soleil montre le bout de son nez pile poil pour la session photo.
Comme pour me récompenser de toutes les galères de la veille.
Le peson annonce 22.5 Kg.
Quel poisson pour démarrer le printemps.
Malheureusement cela restera le seul poisson de ce weekend, la météo se dégrade à nouveau et le vent et la pluie incessante ont encore refroidi l’eau ce qui a du complétement stopper toute activité alimentaire de la part des carpes. Mais bon ce n’est que partie remise des que les beaux jours reviendrons.
Andreas
