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21.02.2011

Une journée difficile!

Coup de téléphone, mon ami Jérémy me rejoint pour une journée de pêche aux vers à la verticale. Le bateau mis à l'eau rapidement nous sommes impatient ne nous mettre en dérive. Le matériel rangé soigneusement dans les coffres du bateau nous pressons notre déplacement pour arriver les premiers sur un poste. La dernière sortie ayant été couronnée par la prise d'un silure de 02M06, cette dérive nous réserve bien des surprises. Le Rhône est un véritable lac, pas une ride, pas une vague, comme si le temps s'était arrêté sur cette journée calme de l'hiver ... beaucoup trop calme d'ailleurs!
Le point GPS rejoint, nous mettons en place une stratégie pour passer au cœur d'un groupe de silure repéré la semaine passée. Nous effectuons plusieurs dérives sur la zone et rien ne se passe. Préalablement, nous avions pris soin d'éteindre notre échosondeur pour ne pas perturber les poissons de la zone, mais cette manœuvre s'est révélée inefficace.
 
Au bout de deux heures de pêche nous étions toujours "Capot". Nous avions bien eu quelques grattés dans les lignes aux passages dans le groupe de silure mais rien à faire, ces derniers avaient la gueule fermée.
Déçus par cette zone qui s'annonçait prometteuse, nous changeons de secteur.
Positionnés à environ 20 mètres de la rive et pêchant dans 8 mètres d'eau nous enregistrons la première touche de la journée.
Au bout de trois heures de pêche nous avons enfin renoué avec le succès. La confiance et la motivation revenues après la prise de ce silure d'1m20 nous poursuivrons nos dérives jusqu'au soir, en vain.
 
C'est sur la dernière dérive de la journée qu'une surprise de taille va combler nos attentes. Nous commencions à ranger les affaires lorsque Jérémy m'interpelle et m'annonce que plusieurs échos sont positionnés au dessus du fond. Je tente une dernière fois ma chance et descendant mon plomb et mes vers canadiens au ras du fond. Le contact avec le fond ressenti, je remonte ma monture pour la positionner à hauteur des échos repérés.
Et là, à peine décollé du fond, ma ligne est frappée par une touche franche et sèche. D'un ferrage rapide et puissant, je réponds à mon adversaire. Le combat de très courte durée, nous laissera rapidement découvrir ce magnifique sandre de 80cm.
Une fois de plus, dans le froid de l'hiver, la persévérance et l'obstination ont encore payées. C'est heureux et comblés que nous avons remis ce superbe prédateur à son élément.            

Damien Modrak