Vous trouvez ici:

10.12.2010

Le plaisir de la pêche c'est sa diversité dans les techniques à pratiquer

Voila, depuis 5 mois maintenant j'ai eu le plaisir de reprendre des pêches que j avais laissé de coté pour me consacrer uniquement a celle du silure.

Ma grande passion d'antan fut sans aucun doute celle du Black-bass, et c'est avec insistance et nostalgie que j y ai passé la quasi-totalité du printemps 2010 (Vidourle, Hérault, gravières). Pour moi cette pratique est une véritable addiction, la traque, les leurres, le matériel. Profitant d'une saison assez clémente, je me suis fait plaisir sur quelques beaux spécimens dépassant les 50cm.
La pêche du black Bass (aux leurres) est certainement à mes yeux une des pêches les plus techniques qui existent, mais elle peut être aussi très ludique car ce poisson fantasque devient vite votre compagnon de jeu, et c'est pour cette raison que j'en ai profité pour amener mon fiston.




Fin juin 2010, les nouvelles qui me parvenaient du petit Rhône n'étaient pas réjouissantes, le fleuve sauvage que j'ai connu dans les années 90, n'est plus. Et oui, quand on connait le nombre de glane spécimen que cette rivière peu contenir, il est logique que beaucoup de pêcheurs soient tentés de venir pour faire leur photos de poissons.

J'ai par conséquent repris mon rythme en matière de pêche aux leurres, l'été et la chaleur arrivant, je suis passé du Black-bass au Sea-bass, dans ma région ce poisson est bien présent.Etant donné que son approche est la même que pour le Black-Bass (plans d'eau, Bass-boat), le pas n'est pas difficile à franchir. Cette saison du Sea-Bass a été pour moi ultra-productive, j ai sorti quelques 200 poissons de l’eau entre 45cm et 75cm,  allant jusqu’à 5kg. La majorité des poissons ont été remis à l’eau.

Maintenant que nous sommes au mois de novembre, cette pêche du « loup » n’est plus d’actualité, les températures ayant chutées aussi bien en ce qui concerne l’eau que pour l air, d’autant que la luminosité n’est plus aussi importante dans la journée. Nous attendrons donc l’année prochaine.
 
Le programme hivernale est donc des plus simples,  retourner pêcher le silure à la bouée ; et… bien sûr, car la saison s’y prête : le calamar pour prendre un grand bol d’air en mer ! Voila une pêche encore méconnue mais qui se transforme en vrai bonheur quand ces « bestioles » sont suffisamment présentes. (Merci Yurgen pour les protos)
Après 5 mois d’interruptions de la pêche du silure, c’est avec une grande motivation que j ai ressorti tout mon matériel. Les informations provenant du Rhône étant des plus réjouissantes : niveau d’eau parfait, températures presque printanières. Ce weekend du 11 novembre s’annonçait donc idéal pour poser mes « cassant ». Après de joyeuses retrouvailles avec mes collègues camarguais, je m’apprêtais à passer ma première journée, ultra-motivé pour tenter de faire un poisson. La pose des « cassants » c’est comme le vélo !, même après quelques temps sans pratiquer, tous vos automatismes reviennent très vite !
La saison dernière n’avait pas été très productive, pour faire un poisson dépassant les 2m, il me fallait en faire 5 qui dépassaient rarement les 1m50. Pour éviter que cela se reproduise, j’ai donc opté pour des appâts de très grosses tailles.
Premier jour : un détecteurs chante, ca y est les affaires reprennent, mais le « big » n’est pas au rendez vous : 1m40, ils sont voraces! Les 4 cannes sont à nouveau en place, après avoir remis un vif, l’attente continue.

Une heure et demie plus tard, deuxième touche, un poisson de 1m60 repartira à l’eau immédiatement. Apres 4 heures de pêche le bilan me fait plaisir, au moins on s’active autour des cannes.
Le silence du Rhône me fascine comme jadis, quand ½ heure plus tard le cassant d’une de mes cannes rompt en direct sous mes yeux. Le poisson commence par me faire un rush en descendant le fleuve, il nous faut très vite le rejoindre en bateau car il ne me reste plus beaucoup de tresse dans mon « Cabo ». Avec mon pote You qui skippe le bateau nous revenons très vite à sa hauteur, une fois à l’aplomb du poisson, je lui décoche un ferrage de catcheur. Durant les premiers instants du combat, le poisson nous opposera toute sa force et nous subirons impuissants ses rushs, puis après une demie heure de lutte, enfin il nous montre sa tête, cela faisait bien longtemps que je n’en avais pas vu une comme ça ! Une fois monté à bord, je ne réalise pas encore que ce poisson est costaud. Arrivé sur la berge nous en profitons pour le mesurer immédiatement avant de l’encorder. Le mètre se déroule pour annoncer une taille de 2m49 ; je suis aux anges, pour une reprise je ne pouvais espérer mieux. Le lendemain nous en profitons pour effectuer sa pesée, l’aiguille annonce 100 kilos pile. Du vrai bonheur !  Cette fois c’est sûr ! Après ce genre de prise, il est absolument nécessaire d’y retourner : Prochain rendez-vous en décembre 2010. Regis Fakoury